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5 choses à faire pour devenir un meilleur joueur, sans entraînement !

On est d’accord, si tu veux améliorer ton maniement de bâton, ton coup de patin ou ta précision de tir, il te faudra forcément passer par des sessions d’entraînement. Mais parfois, il suffit juste d’utiliser ta tête pour devenir un meilleur joueur de hockey. J’ai tenté l’exercice, et j’ai trouvé 5 astuces qui ne demandent pas d’entraînement. Elles devraient te permettre de devenir un meilleur coéquipier, très simplement. Prêt à changer tes habitudes ? C’est parti ! 🏒

Attaquant de hockey sur glace - Photo de Gerhard Crous via unsplash

#1 – Ne fait jamais de passe dans l’axe en défense

C’est l’une des erreurs les plus basiques ! On la fait souvent lorsqu’on débute le hockey, en particulier si on démarre défenseur. Comme on ne manie pas encore très bien la rondelle, on veut rapidement la passer et relancer le jeu.

Mais de quoi s’agit-il en fait ? Pour faire simple, je vais décrire la situation de jeu : tu es défenseur et tu viens de récupérer la rondelle dans ton coin de patinoire. La pression est assez forte et tu n’as pas vraiment le temps de souffler. Tu lèves la tête (c’est bien ! 😉), et tu vois l’autre défenseur complètement dégagé. Mais voilà, celui-ci se trouve de l’autre côté du corridor central. Tant pis, tu tentes quand même une passe…

Aie ! Sous la pression, elle n’est finalement pas si rapide que ça cette passe. Et le temps qu’elle traverse la patinoire, la voilà interceptée par le centre adverse. Il se retrouve alors seul, face à ton gardien…

Je pense que tu vois maintenant où je veux en venir. En situation de défense, une passe en D-to-D* dans l’axe, c’est une merveilleuse occasion de se faire intercepter la rondelle. Avec comme résultat : un beau revirement de situation ! 😬 A moins que tu ne sois sûr à 200% que ta passe ne sera pas interceptée, n’en fait jamais dans l’axe. Préfère toujours une passe par la bande à l’arrière de la cage (en REVERSE ou RIM). Ou bien une protection de palet puis une passe à un coéquipier dégagé sur ton côté de la patinoire. Dans le pire des cas, si tu es battu avant d’avoir pu faire ta passe, l’équipe adverse devra forcément faire une manœuvre avant d’atteindre tes cages. C’est toujours préférable à un tir plein axe… 😉

* D-to-D : défenseur à défenseur

#2 – Sur le banc, ne regarde pas le jeu…

Regarde le coéquipier que tu vas remplacer ! C’est une habitude facile à prendre, qui t’évitera beaucoup de situations de confusion et de perte de temps. Lorsque tu es sur le banc et que tu fais partie de la prochaine ligne à monter, évite absolument d’être absorbé pas l’intensité du match en cours.

Ton job, c’est de t’assurer qu’à tout moment, tu es prêt à embarquer sur la glace. Si tu es en train de regarder l’action en cours, tu ne feras probablement pas attention à ton coéquipier qui réclame un changement. Résultat : pendant quelques secondes, ton équipe se retrouvera en infériorité numérique. Si un revirement se produit à ce moment là, et que toi et ton équipe prenez un but, tu peux être certain que tu vas passer un mauvais quart d’heure à ton prochain passage au banc. Tu l’auras mérité, c’est ta responsabilité 😛

Rappelle toi : « les spectateurs, c’est dans les gradins, pas sur le banc ! » 👍

Des joueurs de hockey sur le banc

#3 – Ecoute le coach

Pour beaucoup d’équipes amateures, c’est un simple joueur qui se porte volontaire comme coach. Et ce n’est pas une tâche facile. D’une part, l’entraîneur-joueur doit assurer la préparation des trainings. Mais d’autre part, il doit aussi savoir s’entraîner tout en observant son équipe pour s’assurer qu’elle exécute correctement les exercices. Associé à un besoin d’un peu de charisme et de leadership, on imagine aisément que c’est un rôle qui n’est pas facile à tenir. Alors pense à faciliter la tâche de ton coach.

Cela passe avant tout par ton attitude. Par exemple, s’il appelle au regroupement, ne fais pas partie de ces joueurs qui ne pensent qu’à taper la rondelle entre deux exercices. Non seulement tu feras attendre le reste de ton équipe, mais en plus tu fatigueras ton entraîneur qui devra te demander de rejoindre le cercle.

De la même manière, limite tes blagues au minimum pendant les explications. Rappelez-toi que :
– 1 : cela coupe ton coach et c’est un manque de respect vis à vis de son travail préparatoire. Par ailleurs, toi et ton équipe perdez du temps de jeu, puisqu’il est fortement probable qu’il doive recommencer du début pour que tout le monde ait bien compris l’exercice.
– 2 : tes coéquipiers en ont peut-être déjà fait une ou deux au début du training, il est inutile de renchérir.
– 3 : les autres joueurs sont avant tout là pour jouer. Pas pour assister au résultat de ta carrière d’humoriste raté 😜

En somme, on est d’accord, c’est toujours mieux de s’entraîner dans la bonne humeur. Mais garde en tête que chaque blague fera perdre une minute ou deux, et qu’il est toujours mieux de garder ces minutes pour du temps de glace ! 🏒

Finalement, si ton équipe bénéficie d’un véritable coach formé pour enseigner le hockey, savoure bien cette chance, car d’autres joueurs amateurs te l’envient !

Explications pendant un entrainement

#4 – Reste concentré et calme

Dans la continuité du point précédent, reste concentré et le plus calme possible sur la glace. Le hockey est un sport rapide et exigeant physiquement, chaque seconde compte. Tu dois donc utiliser ton cerveau à chaque instant pour prendre la meilleure décision. Tu viens de subir une faute que l’arbitre n’a pas sifflée ? Je suis d’accord, le sentiment d’injustice est dur à avaler. Mais ne perds pas ton temps à gémir et à demander un 2 minutes de pénalité. Tu risques un revirement décisif qui mettrait ton équipe dans une situation délicate.

Idem dans le cas où la tension monte avec un autre joueur. Le hockey est un sport de contact, il est normal que certaines situations soient un peu « tendues ». Accepte-le, reste factuel et laisse l’arbitre faire son travail. Tu es là pour faire gagner ton équipe, pas pour lâcher tes gants et te battre. Si tu aimes ça, va plutôt faire un sport de combat, ça t’aidera à canaliser ton énergie ⚡️⚡️

En lisant ces lignes, tu vas certainement me dire :
« Ok Dorian, c’est bien beau tout ça, mais concrètement, je fais comment pour garder mon calme quand ça fait trois fois que l’autre gars me fait une crasse ? » 🤬

Je te donne ici deux techniques que j’utilise en match : la première consiste à te concentrer sur ta respiration à chaque retour au banc. En faisant cela, tu diminues l’action de l’adrénaline, une hormone liée au stress. C’est une technique qui est très employée en gestion des émotions car elle permet d’en reprendre le contrôle. Ne la sous-estime pas, elle peut grandement t’aider à rester concentré au cours d’une game !

La seconde technique consiste à recadrer la situation dans un contexte plus global. Quel est l’enjeu du match en cours et de l’action qui vient de se dérouler ? Sont-ils vraiment si importants ? Quels sont les vrais enjeux ? Simplement ton honneur ou véritablement le futur de ton équipe ? Penses-y à deux fois, tu verras que dans la plupart des cas, il est inutile de virer au rouge 😉

Joueur de hockey énervé

#5 – Pense toujours au rebond

Le gardien n’a pas réussi à geler la rondelle et il te laisse un rebond ? Saisis ta chance ! C’est l’une des plus belles occasion de marquer 👍 En effet, il sera certainement dans une position plus défavorable que sa position de base, et tu auras toutes tes chances.

Ça paraît évident, alors pourquoi il faudrait « penser » au rebond ? Tout simplement parce qu’il est très facile de se laisser abattre par la déception de ne pas avoir marqué au premier tir. Je te décris la situation : suite à une erreur de l’équipe adverse, ton centre arrive à intercepter la rondelle et il bénéficie de l’échappée que toi et ton équipe espérait tant pour pouvoir revenir au score. Il monte au filet et tente de battre le goalie. Malheureusement, la puck rebondit sur son bouclier. Par chance, un des ailiers arrive à profiter du rebond, mais à nouveau le gardien l’empêche de marquer.

Parfois, le premier tireur (ici, ton centre) ne prend pas le temps d’analyser ce qui se passe après avoir tiré. Il ne fait que manifester sa déception en tapant son bâton sur la glace (ou autres, suivant le degré de frustration 😄). Pourtant, dans cette situation, s’il était revenu rapidement devant la cage, il aurait pu profiter du second rebond.

Garde toujours à l’esprit qu’un rebond peut t’être favorable et qu’en cas d’échec, tu dois immédiatement revenir devant la cage pour retenter ta chance, même à plusieurs reprises. Les mêlées sont compliquées à gérer pour les gardiens. Avec un rapide tir du poignet, ça peut rentrer !

Rebond de la rondelle devant un gardien

Jouer oui, mais avec sa tête

Devenir un meilleur joueur de hockey ne se fait pas du jour au lendemain. Cela demande de l’entraînement et une bonne vision de jeu. Mais au delà de ça, il suffit parfois de réfléchir un peu sur ses habitudes et son comportement. En fait, il est assez facile d’éviter des erreurs simples, de gagner du temps sur la glace, ou encore d’avoir plus de chances de marquer. Il suffit juste de se poser cinq minutes et d’analyser ses propres habitudes de jeu.

C’était l’exercice que je m’étais proposé de faire aujourd’hui, et autant te dire que ces techniques me servent maintenant à chaque entrainement ! Je te laisse les tester et me faire un retour dans les commentaires !


Photos, dans l’ordre d’apparition :
Attaquant de hockey sur glace – Photo de Gerhard Crous
– Joueurs sur le banc, par PhotoMIX-Company
– Pendant les explications d’un exercice, par Olivier Luzzi
– Joueur énervé, par bernd_lindner_98
– Rebond de la rondelle devant un gardien, par drumz63

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Un commentaire

  1. La chaîne Youtube HockeyTutorial a posté il y a quelques années une vidéo qui est un excellent complément à cet article. Voici le lien, n’hésitez pas à aller la regarder, elle est vraiment bien ! 🙂
    https://youtu.be/aeoWDofAT5o

    Si vous ne comprenez pas l’anglais, aucun soucis, suivez cette astuce : activez les sous-titres « Anglais (générés automatiquement) » puis cliquez à nouveau sur « Paramètres » (la petite roue dentée) puis « Sous-titres » puis « Traduire automatiquement ». Et voilà! Les sous-titres sont en français !
    À utiliser sans modération pour toutes les vidéos en anglais sur le hockey! 😉

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