La semaine derniĂšre, on a pu dĂ©couvrir le mĂ©tier de Valentin Grandhaye, ingĂ©nieur bĂąton de hockey pour Oroks. Il nous a expliquĂ© son parcours, comment il a d’abord pris en charge la partie essais-terrain, puis nous a ensuite dĂ©taillĂ© la conception des bĂątons de la marque. đ
Si tu n’as pas dĂ©jĂ lu le dĂ©but de l’interview => clique ici pour dĂ©couvrir tout ça ! âïž
Cette semaine, on termine l’interview avec du contenu que tu ne liras nulle part ailleurs. Valentin va nous expliquer la future gamme des patins de hockey Oroks (une vraie montĂ©e en puissance ! đ). Il nous prĂ©sentera aussi les autres produits que la marque propose, et enfin, on verra en dĂ©tails le plaisir que c’est de travailler dans le hockey quand on est passionnĂ© đ.
Alors, prĂȘts ? C’est parti !
Notas :
1. Svp, soyez indulgent, il s’agit de ma premiĂšre interview ! Merci d’avance ! đ
2. Si vous prĂ©fĂ©rez Ă©couter le podcast/balado, dites le moi dans les commentaires, je verrai ce que je peux faire pour vous lâenvoyer. đ
3. Cet article n’est pas commanditĂ©/sponsorisĂ© par Oroks. MĂȘme si vous y trouverez une petite promotion des produits de la marque, je n’y gagne aucun bĂ©nĂ©fice financier. đ
La conception des patins
Dorian :
On a vu jusqu’Ă maintenant les bĂątons Oroks. Est-ce que tu peux m’en dire plus sur les patins ?
Valentin :
Nos patins des gammes 500 et 900 sont encore en dĂ©veloppement. On les conçoit en totale « intĂ©gration ». Pour t’expliquer un peu, on a trois modes de conception diffĂ©rents pour nos produits. D’abord la « dĂ©lĂ©gation », oĂč on va voir un fournisseur, on prend un article qu’il propose et on ne change que le design extĂ©rieur et le logo de la marque.
On a ensuite la « collaboration ». On va utiliser le produit d’un fournisseur, qui est ouvert Ă diffĂ©rentes marques comme pour la « dĂ©lĂ©gation », mais oĂč on va apporter certaines amĂ©liorations. Un changement de matĂ©riau par exemple. Donc, en rĂ©sumĂ©, on part d’une base, mais on va l’amĂ©liorer et la retravailler.
Et enfin, on a « l’intĂ©gration ». LĂ , on va ouvrir nos propres moules avec notre fournisseur, et on va utiliser nos propres matĂ©riaux. Dans ce cas, le cahier des charges est trĂšs dĂ©taillĂ©…
Dorian :
Pour expliquer un peu aux lecteurs, « Ouvrir un moule », ça veut dire fabriquer un moule de toute piĂšce dans le langage de conception. Il faut savoir qu’un moule coĂ»te assez cher. Donc quand on en « ouvre » un, ça veut dire qu’on a dĂ©jĂ fait un bon nombre de prototypes avant pour s’assurer que c’est bien le bon design qu’on veut. L’objectif final Ă©tant de produire un certain nombre de piĂšces de maniĂšre Ă rentabiliser le moule. Puisque c’est finalement lui qui coĂ»te le plus cher…
Valentin :
VoilĂ , et c’est NoĂ©line chez nous qui travaille sur les patins. Tu dois t’en rappeler, elle Ă©tait lĂ quand tu Ă©tais avec nous.
Les patins Oroks 140 (ancienne gamme) actuellement en vente sur decathlon.fr et decathlon.ca.
Dorian :
Oui, je me souviens bien de NoĂ©line ! Elle avait commencĂ© en 2014 ou 2015 sur les patins, ça fait quelques annĂ©es maintenant. Donc, Ă mon avis, les futurs patins qui vont ĂȘtre proposĂ©s par Oroks, ça va ĂȘtre des petits bijoux !
Valentin :
Haha ! On l’espĂšre ! C’est elle qui dĂ©veloppe toute la gamme, elle est en train de faire un super travail dâintĂ©gration. Notamment, on a fait une grosse Ă©tude l’annĂ©e derniĂšre sur le maintien. On a Ă©valuĂ© diffĂ©rents patins de plusieurs marques, pour finalement dĂ©terminer le niveau de maintien idĂ©al pour chaque niveau de pratique. Aujourd’hui, on a un outil qui nous permet de ne plus avoir Ă passer par une phase terrain pour Ă©valuer le maintien. C’est un avantage parce que les Ă©tudes sensorielles sont assez complexes, il faut tout standardiser et ça peut ĂȘtre lourd Ă mettre en place.
Tout le travail qu’on a fait avec cette Ă©tude nous permet maintenant d’avoir une simulation numĂ©rique et des tests en laboratoire qui sont reprĂ©sentatifs de la pratique du hockey sur glace. Donc maintenant, si on a un prototype, on le passe sur notre banc d’essai et on sait ce qu’il vaut au niveau du maintien. Bien sĂ»r, on passera quand mĂȘme par une phase terrain Ă la fin pour valider le produit au global. Mais pour travailler spĂ©cifiquement le maintien d’un patin, on a maintenant cette mĂ©thode qui nous simplifie bien la vie đ
Les autres produits Oroks
Dorian :
Ok, donc on a vu les bĂątons et les patins. Est-ce que tu peux me parler du reste de l’Ă©quipement ?
Valentin :
On a une panoplie complĂšte dans la gamme 500.
Dorian :
Ok, donc un jeune qui veut s’Ă©quiper de la tĂȘte aux pieds en Oroks, il peut le faire aujourd’hui avec la panoplie 500.
Valentin :
Oui, sauf pour les patins dont on vient de parler.
Dorian : Donc vous avez des coudiĂšres, des jambiĂšres ?
Valentin :
Oui, on a les Ă©pauliĂšres et la culotte aussi, ainsi que le casque dans la gamme 500. Aujourd’hui, on est en train de dĂ©velopper la panoplie 900. Malheureusement, Ă nouveau, je ne peux pas te donner de date de sortie, Ă cause de la crise notamment.
Et on a aussi toute la partie accessoires. On a pas mal de choses de ce cÎté là .
Les protÚge-dents sont déjà disponibles sur Decathlon.fr et Decathlon.ca !
Dorian :
Yes, en ce moment, je lorgne beaucoup sur la Kage !đ€© En terme de transportabilitĂ© d’une cage de hockey, il n’y a rien de mieux. Haha ! Elle est ultra lĂ©gĂšre et facile Ă plier. Je pense que je vais m’en acheter une bientĂŽt.
Il y a aussi une balle de maniement en bois. En particulier pour le gros dĂ©fi que je me suis lancĂ© oĂč je fais du hockey tous les jours pendant un an. Je fais minimum 10 minutes de maniement par jour dans mon garage, et c’est super pour dĂ©velopper les habiletĂ©s. LĂ , ça fait presque six mois que j’y suis. On va voir si je vais tenir l’annĂ©e, haha !
Valentin :
C’est un beau dĂ©fi !
Dorian :
Dans ce challenge, je mesure deux choses : ma vitesse de maniement et mon score Ă l’Infinite Dangles Challenge. Le but est de faire le maximum de huit horizontaux entre deux rondelles en trente secondes.
Valentin :
Le fameux exercice des huits, haha!
Dorian :
C’est ça đ
Merci pour ta description de la gamme Oroks en tout cas ! S’il y en a qui sont intĂ©ressĂ©s, n’hĂ©sitez pas Ă aller voir le site de DĂ©cathlon : DĂ©cathlon.fr ou DĂ©cathlon.ca. Tous les produits Oroks y sont proposĂ©s avec les diffĂ©rentes gammes : 100, 500 et 900 pour les crosses, et plutĂŽt 500 pour lâĂ©quipement du joueur pour le moment, avec la gamme 900 en dĂ©veloppement.
La Kage s’utilise aussi pour le roller-hockey, bien sĂ»r đ
Travailler chez Oroks, c’est comment ?
Dorian :
On va maintenant parler de sujets un peu plus « fun », en dehors de ton mĂ©tier Ă proprement dit. J’aimerais permettre Ă ceux qui nous lisent de mieux s’imaginer ce qu’est la vie de la marque et ce que c’est de travailler chez Oroks.
Quand je travaillais avec Oxelo, je me souvient qu’on allait souvent faire du hockey entre midi et deux. On appelait ça les « corpos ». Est-ce que ça existe toujours ?
Valentin :
Elles existent toujours ! C’est les « corpos glace », elles ont lieu les mardis et jeudis midi pendant une heure. Elles sont ouvertes Ă tous les collaborateurs DĂ©cathlon.
En gros, c’est un petit match qui se dĂ©roule sur un tiers de glace. Comme il y a d’autres personnes qui patinent Ă cĂŽtĂ© pendant la sĂ©ance publique, on utilise un palet orange trĂšs lĂ©ger. Ăa permet de faire dĂ©couvrir le hockey sur glace Ă tous les collaborateurs de DĂ©cathlon qui le souhaitent.
Ăgalement, tous les premiers lundi du mois, en matinĂ©e, Oroks invite des joueurs de la mĂ©tropole Lilloise Ă venir jouer avec l’Ă©quipe de la marque. On fait un match amical sur grande glace Ă la patinoire de Wasquehal đ
Photo de groupe Ă la patinoire de Wasquehal.
Clique sur la photo pour dĂ©couvrir l’ambiance d’un match avec l’Ă©quipe Oroks !
Dorian :
Super ! Et comment ça se passe pour les invitations ?
Valentin :
Dans un premier temps, on solicite surtout les joueurs quâon connaĂźt dĂ©jĂ dans notre rĂ©seau. Mais on essaie dâinviter Ă chaque fois des personnes diffĂ©rentes pour tisser du lien avec la communautĂ©.
Dorian :
Ăa marche. Donc pour les joueurs de la rĂ©gion Lilloise qui liront ces lignes et qui pourraient ĂȘtre intĂ©ressĂ©s, nâhĂ©sitez pas Ă contacter lâĂ©quipe Oroks via le Facebook de la marque đ
Pour en revenir aux corpos, je me souviens que câĂ©tait un vrai plaisir de faire du hockey entre midi et deux ! LâĂ©tĂ© oĂč jâĂ©tais avec Oxelo Hockey, il nây avait plus de sĂ©ance publique le midi. Du coup on pouvait jouer sur la glace complĂšte tous les mardis et jeudis, et jâen garde vraiment dâexcellents souvenirs.
Concernant la vie de la marque, est-ce que vous participez toujours Ă certains tournois dans lâannĂ©e ? Je pense en particulier Ă lâUpper-Puck et le Pucmania cĂŽtĂ© roller-hockey, ou encore le tournoi international âIndoor Pond Hockey Classicâ Ă Anvers (Belgique) pour le hockey sur glace.
Valentin :
On fait toujours le tournoi Ă Anvers, et quelques tournois de roller-hockey dont le Pucmania. On essaie de rester actifs sur les tournois, mais je tâavoue quâon en fait moins maintenant.
L’Ă©quipe Oxelo Hockey (l’ancien nom d’Oroks) Ă l’Indoor Pond Hockey Classic.
Clique sur la photo pour en savoir plus sur ce tournoi génial !
Dorian :
Vous aviez fait de super vidĂ©os pendant lâUpper Puck de 2014 et 2015 ! Mais cette annĂ©e, les organisateurs ont Ă©tĂ© obligĂ©s dâannuler l’Ă©vĂ©nement. Câest vraiment dommage quâil y ait eu cette crise du Covid, câest un super tournoiâŠ
Dâailleurs, je profite quâon parle de ça pour te poser une nouvelle question. Comme ça sâest passĂ© pour Oroks pendant le confinement ? Jâai vu passer un message de Florent qui disait que vous aviez stoppĂ© vos activitĂ©s pendant un petit moment ?
Valentin :
En fait, pendant cette pĂ©riode, toute lâĂ©quipe conception a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e et on a repris Ă 100% depuis l’annonce du dĂ©confinement. Aujourd’hui, on travaille depuis chez nous, donc en rĂ©seau et avec beaucoup de visioconfĂ©rences. Mais on le faisait dĂ©jĂ beaucoup avant. Par exemple, Jeremy est basĂ© Ă GapâŠ
Dorian :
Ah ok ! Il est revenu sur Gap !
C’est vrai qu’on ne l’a pas prĂ©cisĂ© tout Ă lâheure quand on a parlĂ© de lui, mais Jeremy est chef de produit pour Oroks, et aussi champion de France avec les Rapaces de Gap justement.
Jérémy Baridon avec les Rapaces.
Valentin :
Câest ça, ils avaient gagnĂ© la Ligue Magnus au cours de la saison 2014/2015.
Dorian :
Il y a des bons joueurs chez Oroks ! đ
Valentin :
Haha, c’est vrai đ
Jeremy est reparti sur Gap pour avoir plus de connexions avec le club de la ville et les autres clubs qui sont dans les Alpes. Ăa nous permet d’Ă©tendre notre rĂ©seau. On fonctionne aussi beaucoup comme ça avec la Russie et le Canada. On essaie de dĂ©velopper ce qu’on appelle des « tests en rĂ©seau », c’est Ă dire des tests de validation similaires dans les trois pays. L’objectif est de s’assurer que nos produits sont adaptĂ©s Ă l’ensemble de la population mondiale. On dĂ©veloppe une offre qui va ĂȘtre distribuĂ©e dans le monde entier, donc il faut que nos produits soient adaptĂ©s Ă la fois Ă des Canadiens, Ă des Russes et Ă des EuropĂ©ens.
Dorian :
C’est top !
C’est vrai qu’on ne s’en rend pas bien compte quand on est en France, mais DĂ©cathlon est une entreprise internationale. Et bien sĂ»r, Oroks est prĂ©sent dans la plupart des pays du hockey : Canada, Russie Ă©videment, mais aussi RĂ©publique TchĂšque, SuĂšde, Pologne, etc…
J’en profite pour enchaĂźner sur la question suivante oĂč on va parler « voyages » đ. Je sais qu’Oroks est parti en Russie il y a quelques annĂ©es. Au Canada aussi, j’avais vu passer une super vidĂ©o (Ă voir juste en dessous) avec Jeremy Rupke qui est un youtubeur / blogueur canadien. Il fait lui aussi beaucoup de choses pour dĂ©velopper le hockey et pour permettre Ă tous de profiter de ce sport.
DerniĂšrement, est-ce que vous ĂȘtes partis dans un nouveau pays ?
Valentin :
En dĂ©but d’annĂ©e, on est reparti en Russie pour faire un point avec les Ă©quipes prĂ©sentes sur place. En particulier, ils peuvent ĂȘtre amenĂ©s Ă dĂ©velopper des produits lorsqu’ils ont un besoin spĂ©cifique pour les joueurs de hockey russes. On leur apporte alors notre aide et on les accompagne sur ces dĂ©veloppements « locaux ». On en profite aussi pour re-prĂ©senter le projet de la marque et s’assurer qu’on est bien alignĂ©.
Dorian :
Ok ! Et tu aimes ça voyager avec Oroks ?!
Valentin :
Ouai, ça me plaĂźt ! Ăa nous permet de voir pas mal de pays. L’annĂ©e derniĂšre, j’ai fait aussi l’Ukraine. Le but de la mission Ă©tait d’aller voir un de nos fournisseurs qui est basĂ© lĂ -bas.
Dorian :
Super !
Je ne sais pas si tu peux en parler mais… OĂč sont fabriquĂ©es les crosses Oroks ?! Je pense que beaucoup de lecteurs se poseront la question đ
Valentin :
Pas de soucis đ Aujourdâhui, on a un fournisseur qui est basĂ© en Ukraine justement, et un autre qui est en Chine. On va dâailleurs progressivement basculer notre production avec ce dernier parce quâon a de meilleurs rapports. Par exemple, les produits quâils nous proposent sont dâexcellente qualitĂ© et plus performants. On a aussi une meilleure coopĂ©ration pour les dĂ©veloppements. Ils sont plus enclins Ă travailler Ă livre ouvert avec nous, donc câest plus intĂ©ressant.
Par exemple, les nouvelles 900 qui vont arriver sur le marché au Canada et en Russie viennent de ce fournisseur chinois.
Dorian :
Câest vrai que mĂȘme si la Chine est un peu plus loin que lâUkraine, il vaut mieux travailler avec un fabricant avec lequel on sâentend bien et qui est plus force de proposition.
Si le matĂ©riel est de meilleure qualitĂ© et que vous avez plus de possibilitĂ©s avec ce fournisseur chinois, câest top !
Je voulais aussi prĂ©ciser un point pour les lecteurs : la Chine est vraiment un pays trĂšs fort en production. Les chinois sont excellents pour fabriquer des Ă©quipements sportifs, en particulier les bĂątons de hockey, et ils sont aussi excellents dans la fourniture de matiĂšres composites. Donc âChineâ ne veut pas forcĂ©ment dire mauvaise qualitĂ©. Câest ce qui ressort gĂ©nĂ©ralement dans lâesprit commun. On se dit souvent âCâest du matĂ©riel qui vient de Chine donc câest pourriâ, mais il faut savoir quâil y a beaucoup de choses qui viennent de Chine et qui sont dâexcellente qualitĂ©.
Valentin :
Câest vrai, et si on part avec ce fournisseur aujourdâhui, câest parce quâau niveau de la qualitĂ© des bĂątons, on passe Ă un niveau supĂ©rieur. Lâapprovisionnement est aussi bien meilleur avec eux, ce qui Ă©vitera les ruptures de stock en pĂ©riode critique par exemple. Câest sur ces pĂ©riodes oĂč il y a de gros besoins que les joueurs veulent changer leurs crosses, en dĂ©but de saison par exemple. Ou autre exemple, aprĂšs la rupture dâun bĂąton, juste avant le dĂ©but des play-offs. Les joueurs ne peuvent pas attendre un mois et demi avant de recevoir leur nouveau bĂąton. Donc ils risquent dâaller acheter leur matĂ©riel chez un autre revendeur… Ce fournisseur lĂ nous permet dâĂȘtre toujours disponible et rĂ©actif pour nos clients đ
Dorian :
Bon, et bien en tout cas, ça mâa donnĂ© envie ! Jâai hĂąte de voir ces crosses 900 !
Je vais te faire une petite confidence, le dernier bĂąton que jâai achetĂ© nâest pas une crosse Oroks, haha đ Je suis parti chez une petite marque amĂ©ricaine qui s’appelle Hockey Players Club. Ils proposent une customisation complĂšte. Jâai choisi un modĂšle intermĂ©diaire en flex 60 avec une courbe P88. Donc quelque-chose de spĂ©cifique que je nâarrivais pas Ă retrouver chez Oroks quand jâai fait mes recherches, dâoĂč ma petite infidĂ©litĂ© đ
Valentin :
Je ne manquerai pas de revenir vers toi quand on lancera lâoffre Custom alors đ
Dorian :
Haha ! Super !
On arrive maintenant pas loin de la fin de cette interview. Vu la longueur des deux articles qui retranscrivent notre Ă©change, je peux te dire que les lecteurs qui sont encore avec nous sont ultra motivĂ©s ! đ Je pense quâils Ă©taient intĂ©ressĂ©s de savoir comment on conçoit un bĂąton et comment le matĂ©riel est fabriquĂ©… Et tu viens de nous donner beaucoup de contenu et dâinformations auxquels, finalement, peu de hockeyeurs peuvent avoir accĂšs. On a pas tous les jours lâopportunitĂ© de discuter avec quelquâun qui conçoit des bĂątons de hockey ! đ
Donc un grand merci Valentin pour le temps quâon a passĂ© ensemble.
Valentin :
Merci Ă toi, câĂ©tait un rĂ©el plaisir !
Dorian :
Si tu m’en laisses la possibilitĂ©, jâaimerais te poser une toute derniĂšre question pour ceux qui sont restĂ©s avec nous.
Valentin :
Bien sûr !
Dorian :
Si tu avais un ou deux conseils Ă donner Ă un joueur qui aimerait faire du hockey son mĂ©tier et travailler pour ce sport plus tard, quâest-ce que ce serait ?
Jâimagine que câest une question qui concerne plus des jeunes qui sont en cours dâĂ©tudes, mais elle peut aussi intĂ©resser des personnes qui souhaitent se reconvertir et qui aimeraient faire de leur passion leur mĂ©tier.
Valentin :
Oh, pas facile cette question ! Haha !
Et bien, chez DĂ©cathlon, il y a diffĂ©rents moyens de rentrer. Par exemple, le Master quâon a fait tous les deux en est un. Il y a aussi ceux qui ont fait une Ă©cole dâingĂ©nieur.
Mais ce nâest pas que les Ă©tudes qui comptent. Elles sont nĂ©cessaires, forcĂ©ment, parce quâil faut avoir certaines compĂ©tences. Mais il y a aussi lâĂ©tat dâesprit, lâenvie et la motivation de la personne qui vont entrer en compte. Câest une sorte de package finalement.
Dorian :
Du coup, je rappelle le nom du Master pour ceux qui seraient intĂ©ressĂ©s. Câest le Master STAPS, spĂ©cialitĂ© IEAP. Ils peut vous amener jusquâĂ un niveau Bac+5 dans le systĂšme LMD EuropĂ©en classique. Pour les lecteurs QuĂ©bĂ©cois, cela Ă©quivaut Ă un niveau MaĂźtrise.
Aujourdâhui on a vu la partie conception de produit et comment on travaille dans une marque de hockey. Mais si on veut travailler dans ce sport, il y a plein dâautres carriĂšres possibles, comme entraĂźneur, ou dâautres qui sont plus orientĂ©es commerce. Il y a plein de possibilitĂ©s !
Allez, jâarrĂȘte lĂ lâinterview, pour de vrai cette fois đ Encore merci beaucoup pour ton temps Valentin, câĂ©tait super !
Valentin :
Merci Ă toi, câĂ©tait avec plaisir đ A bientĂŽt !
Une nouvelle fois, un grand merci Ă Valentin d’avoir acceptĂ© de prendre un peu de son temps pour cette entrevue. Franchement, ça a Ă©tĂ© un rĂ©el plaisir d’Ă©changer avec lui. Je n’ai vraiment pas vu le temps passer ! đđ
J’espĂšre qu’au travers de cet article, j’ai su vous retranscrire l’essentiel de notre discussion. Je vais ĂȘtre franc, je ne sais pas si je referai un autre article comme celui-ci. Il m’a pris un temps monstrueux !! Une quarantaine d’heures, au moins. đ” Je ne pensais pas que la retranscription sous format texte d’une interview orale pouvait ĂȘtre aussi longue. AssociĂ©e Ă la mise en page et tout le reste, je n’en voyais plus le bout ! đ
Mais c’est maintenant fait, et j’espĂšre que vous aurez eu du plaisir Ă la lire, autant que j’en ai eu pour la faire avec Valentin. đ
Pour les suivantes, il est fort probable que je passe par le format audio uniquement. Donc restez bien connectĂ©s, les podcasts/balados devraient bientĂŽt arriver ! đ€ đ§
Photos, dans l’ordre d’apparition :
– Photo dâillustration, fournie par Oroks
– Patins de hockey Oroks, photo fournie par Oroks
– JambiĂšre 500 et patins 140 Oroks, photo empruntĂ©e sur le Facebook d’Oroks
– ProtĂšge-dents Oroks, photo empruntĂ©e sur le Facebook d’Oroks
– La Kage Oroks, cage de hockey pliable et transportable. Photo empruntĂ©e sur la page produit de Decathlon.fr
– Photo de groupe Ă la patinoire de Wasquehal, avec quelques membres de l’Ă©quipe Oroks. Photo empruntĂ©e sur le Facebook d’Oroks.
– L’Ă©quipe Oxelo Hockey (maintenant Oroks) Ă l’Indoor Pond Hockey Classic de 2015 Ă Anvers. Photo empruntĂ©e sur le Facebook d’Oroks.
– JĂ©rĂ©my Baridon (chef de produit Oroks) avec les Rapaces de Gap. Photographe inconnu, archives du DauphinĂ© LibĂ©rĂ©
– Photos d’illustration fournies par Oroks
– Un coach explique un exercice Ă son Ă©quipe de hockey – Photo d’Arthur Edelman via Unsplash