Dans un précédent article, je te proposais cinq méthodes pour devenir un meilleur joueur de hockey et être plus efficace sur la glace. Et bien, après avoir poussé encore un peu plus loin la réflexion, en voici cinq nouvelles !
Toujours sans entraînement, elles demandent simplement d’utiliser sa tête et de changer ses habitudes 😉
Tu es sceptique ? Lis cet article jusqu’au bout, je suis sûr que tu trouveras au moins une méthode qui améliorera ton jeu. Mais n’oublie pas, il ne suffit pas de lire, il faut aussi appliquer. Alors note au moins une technique dans un coin de ta tête et mets la en pratique au cours d’un entraînement. Vois alors si ça fait une différence pour toi ! 👍
#1 – Parle à tes coéquipiers
Ça paraît évident, et ça l’est, la communication avec les autres joueurs est primordiale au hockey. Pire ! Puisque c’est le sport d’équipe le plus rapide au monde, la moindre erreur de coordination peut réduire à néant une action pourtant bien lancée.
Mais combien de joueurs vois-tu vraiment donner des informations claires en jeu ? Ah ! Oui ! Taper la palette sur la glace pour appeler une passe, ça il y en a ! Mais est-ce vraiment efficace ? 🙄
Il existe pourtant des moyens de communication très simples. Dans les sorties de zone par exemple : un « over, over ! » donne immédiatement une information claire au défenseur qui récupère la rondelle. Il sait qu’il doit rapidement faire la passe à l’autre défenseur (via l’arrière de la cage), car l’équipe adverse fait pression. Les ailiers et le centre peuvent eux aussi se placer en conséquence.
Ainsi, avec seulement deux mots prononcés, toute l’équipe sait ce qu’elle a à faire. Ces systèmes de jeu simples permettent de vraiment améliorer l’efficacité des joueurs sur la glace. Apprends les et parles-en à ton équipe, ça pourrait grandement améliorer ta coordination avec tes coéquipiers.
#2 – Lève la tête !
Ah… s’il y a bien quelque chose de difficile lorsqu’on débute le hockey, c’est de garder la tête haute. Le maniement de bâton est encore incertain et on n’arrive pas à percevoir la position de la puck sur la palette. Bref, on a beau savoir qu’il faut regarder là où on va, on est complètement absorbé par la rondelle.
Le problème, c’est qu’après quelques années de pratique, cette vieille habitude est encore bien ancrée ! 😅 Et moi le premier, en situation de pression, je ne pense qu’à une seule chose : ne pas me faire piquer le palet.
Pourtant, il y a quelques moyens simples pour lever un peu plus la tête.
Avant de recevoir une passe, pense toujours à analyser où sont tes coéquipiers. Parfois, une « one-touch » (c’est à dire une passe refaite immédiatement après l’avoir reçue, sans manier la rondelle) permet de relancer rapidement le jeu. Même chose avant de récupérer une puck collée contre la rambarde, jete un œil derrière toi pour savoir si la pression est forte, et surtout où faire la passe si tu es bloqué.
Pour finir, bien sûr, avant de transférer la rondelle à un coéquipier, assure toi qu’il est prêt à la recevoir. Dans tous les cas, se faire prendre le palet est toujours préférable à une mauvaise passe.
#3 – Garde toujours ta palette en contact avec la glace
S’il y a bien une habitude facile à prendre, c’est celle-ci ! 🏒
Garder sa palette en contact permanent avec la glace permet deux choses :
1. De toujours indiquer à tes coéquipiers où ils doivent te faire la passe.
2. De gagner un temps précieux lors de la réception. En effet, ta palette est immédiatement disponible pour réceptionner une passe et dribbler.
Pourtant, c’est une erreur assez commune de garder son bâton en l’air. C’est souvent un peu par paresse puisque plier les genoux pour garder la position de base demande plus d’énergie. Alors bien sûr, si tu es complètement en dehors du jeu, il n’est peut être pas forcement gênant de se redresser pour récupérer un peu.
Mais est-ce normal d’être dans cette situation ? Si tu ressens le besoin de te redresser par manque d’énergie, c’est probablement que tu es resté trop longtemps sur la glace, et que tu aurais dû sortir avant ! 😜
#4 – Remets en question ton équipement
C’est bête, mais il suffit parfois de prendre un bâton moins rigide ou une palette mieux adaptée à ton style de jeu pour en tirer d’importants bénéfices. Tu as l’impression que ton bâton est une barre de fer ou que tu tires toujours au dessus de la cage ? Jette un œil aux deux articles que j’ai rédigés sur Comment choisir son bâton : la palette ou le manche, ils t’aideront à bien définir ce dont tu as besoin.
Mais au delà de ça, pense toujours à tester différents types de matériels et différentes marques. Pour les gants par exemple, il existe plusieurs constructions : à boudins ou à morceaux de mousse profilés. Les premiers raviront ceux qui aiment avoir des gants lâches, les autres seront préférés par ceux qui apprécient avoir des gants bien ajustés.
Si tu es habitué à jouer avec une grille, as-tu déjà essayé les visières intégrales ? Elles t’apporteront beaucoup de confort en vision de jeu. Par contre, si tu n’aimes pas l’effet « scaphandre », pense aussi à tester les visières combinées (c’est à dire grille + visière), elles sont d’excellents compromis !
En conclusion, remets toujours en question ton matériel. On est d’accord, ce n’est pas parce que tu vas acheter le haut de gamme de chez Warrior ou CCM que tu deviendras forcément un excellent joueur. Mais quand même, un équipement adapté à ta morphologie et ton style de jeu te procurera plus de plaisir, et tu joueras mieux 😉
#5 – Lis les règles du jeu
Ça a beau être une évidence, si tu fais le tour de ton équipe, tu trouveras toujours un ou deux joueurs (voire plus ! 😅) qui n’ont jamais lu les règles du jeu. Alors je suis d’accord avec toi, c’est ennuyant. C’est du texte, il faut lire, ce n’est vraiment pas agréable. Mais pourtant, c’est la base. Et même si les règles évoluent régulièrement, c’est ton devoir en tant que joueur de les connaître.
Sache toutefois que même si ce n’est pas très excitant de lire le règlement, cela peut te donner un certain avantage. Pour t’en convaincre, laisse moi te raconter une courte histoire que j’ai apprise dernièrement lors d’une formation d’arbitrage.
Dans une ligue de garage, au cours d’un échauffement d’avant-match, le coach de l’équipe A a remarqué qu’un joueur de l’équipe B portait une chaîne autour du cou. Les arbitres ne l’ont pas vu et le match a démarré. La game était très serrée et 3 minutes avant la fin de la rencontre, un match nul se profilait.
Lors d’un arrêt de jeu, un temps mort a été demandé par l’équipe A. Le coach demanda alors à voir l’arbitre principal et réclama une vérification sur le joueur qu’il avait repéré en début de match. Portant toujours sa chaîne, 2 minutes de pénalité ont alors été infligées au joueur incriminé.
L’équipe A termina alors le match en supériorité numérique. Et je vous laisse imaginer la suite. Bien évidement, elle en profita pour scorer et remporta la rencontre 😉
Donc, ne te fait pas avoir par ce genre d’erreur, et lis les règles du jeu. Ça te servira forcément à un moment ou un autre 👍
Qu’as-tu envie d’appliquer ?
Ok, on est d’accord, toutes ces techniques « sans entraînement » ne sont finalement pas forcément si faciles que ça à appliquer. Il faut les avoir en tête lorsqu’on joue, avoir de l’argent pour changer de matériel et se coltiner les cent cinquante pages du règlement IIHF.
Mais ce que je te propose, c’est plutôt d’en choisir une et de la tester à ton prochain entraînement. Dis moi dans les commentaires laquelle tu as choisie et fais moi ton retour d’expérience. As-tu vu une différence ?
Pour ma part, ce sera la quatrième puisque j’ai récemment acheté un nouveau bâton, avec un flex beaucoup plus faible et une palette différente. Je te dirai ce que j’en pense dans un prochaine article !
Photos, dans l’ordre d’apparition :
– Joueur de roller-hockey gardant la tête haute, par F. de Bernis
– Deux joueurs de roller-hockey n’ayant pas leur crosse au sol, par O. Luzzi
– Différents types de gants de hockey et de protections faciales
– Page de garde des règles officielles de l’International Ice Hockey Federation